Trois montres parisiennes…

L’un des intervenant qui s’occupe de la Machine de vibration en cours d’installation là où je travaille (voir les hors sujet) m’a amené les montres mécaniques anciennes qu’il possède, hérité de sa famille.
Je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que je l’ai seriné avec mes histoires de tocantes, mais j’en doute je suis un gars discret… Et pas du tout obnubilorlogophile…  


Enfin bref, voilà les montres de son grand père (le gousset Elix), de son oncle (la Lip) et celle de son père (La Luxe chrono) :



Les trois fonctionnent et sont complètent, presque, il ne manque que la petite aiguille des secondes du gousset. Le gousset justement, voici sa mécanique :



Je ne m’y connais pas bien dans ce type de montre, elle ne doit pas avoir une valeur horlogère exceptionnelle, encore que… Elle a un très beau balancier à vis ! Enfin ce sont des montres de grande valeur affective et elle fonctionne, est en bon état, c’est déjà pas mal !!!

Passons à la Lip : un modèle en 35mm, avec un cadran qui comporte un étagement sur sa périphérie qui je crois n’est pas tellement courant, et une mécanique automatique (Lip R123) qui je crois est à la base un ETA que l’on retrouve chez Eterna notamment à cette même époque (je crois, mais les bon en Lip confirmeront … ou pas!). Photos un peu floue navré…



Le fond comporte ce que je croyais être un disque de serrage sur une partie fixe, comme le suggère le visuel d l’ensemble (comme sur les Vostok). Mais non ! C’est un monobloc !



Le mouvement, qui démarre au quart de poil ! Et qui tient l’heure (comme les deux autres d'ailleurs) !



Au poignet, avec un tout nouveau bracelet que j’ai acheté pour une autre montre, mais qui lui va bien pour la photo : C’est une Lip classe, sobre, efficace…



Passons au chrono Luxe :



Pour la petite histoire, il a été rénové en 1997, révision complète puis changement de boitier, l’original étant très abimé. Le cadran est marqué par le temps et une mésaventure aquatique… mais il a été conservé.



Le fond est vissé, classique…




Enfin le mouvement : un Venus 188, mouvement qui équipa notamment des Breitling…
Il fonctionne correctement, il tourne peu voire presque pas…



Au poignet, le boitier de 36mm et l’ouverture importante de l’ordre de 30mm lui donne une belle prestance ! Un joli chrono !

Voilà, les parisiennes vont s’en retourner à Paris bientôt ! Ou elles sont, pourrais-je dire, comme en retraite !

C'est contagieux la passion des montres mécaniques, ça se transmet comme un virus non destructible, en voici encore une preuve!

Bon il va falloir une bonne révision pour toutes ses montres, je pense.

Merci pour le partage!

la LIP

Joli triplette!!!