[Icones]Celles du futur: D'autres concurentes...

Après ces trois suggestions de possibles icones horlogères du future, on peut évoquer d’autres candidates possibles parmi beaucoup d’autres postulantes possibles, mais beaucoup plus rapidement…

Bell And Ross :
La maison a été fondée en 1992 par Bruno Belamich (Bell) et Carlos A. Rosillo (Ross). Après avoir fait produire ses produits par Sinn, elle est devenue autonome en production en 2002. Les  produits sont assez originaux en design, et tirent en inspiration soit des instrumentations d’aviation, soit des designs vintage. Ces inspirations sont assumées et mises en avant dans toutes leurs communications, pour instiller dans l’esprit du client une légitimité malgré le jeune âge de l’entreprise. D’une réelle qualité horlogère et d’une finition plus que correcte, ils ont su creuser leur trou dans le paysage horloger. Pour autant, ils n’ont pas encore un modèle phare qui bénéficie d’une charge émotionnelle forte. Ils ont tenté l’aventure des grandes profondeurs dans la fosse des Mariannes en 1997, mais ce coup marketing trop préparé n’a pas suffi. La jeunesse de la marque en est surement une raison. Pourront-ils un jour bénéficier du coup de pouce du destin ? Probable, mais le modèle qui en profitera est encore à venir…

Crédit beast.com

Ressence :
Encore plus récente que Bell And Ross, Ressence date de 2009. Son fondateur, Benoit Mintiens, est à la base un designer industriel qui a un jour voulu se pencher sur le monde horloger. Sa montre a l’intérêt de parvenir à déstructurer le cadran comme peu de marques ont pu le faire avant, tout en restant sobre, élégante … et très lisible. Est-ce que pour autant, ce type de montre deviendra une icône horlogère ? Est-ce qu’ils parviendront à trouver tout de suite leur clientèle, ou auront-ils une phase à vide comme la Heuer Monaco, tellement innovante en son temps ? Pourront-ils passer outre leur manque de légitimité dans le monde horloger ? Seul le temps le dira…

Crédit ressence.eu

Zenith Stratos :
Le 15 octobre 2012, l’aventurier Felix Baumgartner saute en chute libre depuis une nacelle d’une altitude de 39 500m. Il porte à son poignet une Zenith Stratos, équipée du Calibre El Primero. Après avoir passé le mur du son en chute libre, il se pose en parachute, la montre a parfaitement tenu le coup. Mais au-delà de l’exploit humain et technique, le lien entre la Zenith et cette aventure semble trop préparé pour permettre une charge émotionnelle suffisante pour faire de ce modèle une icône au niveau du calibre qui l’habite. Il manque à cette aventure une dose d’inattendu ou de sélection parmi d’autres montres… Alors la Stratos, une bonne montre, assurément, mais elle ne deviendra probablement pas une icône.

Crédit menzmag.com