Et si nos anciens revenaient, que penseraient-ils des montres de notre production moderne?

Bonjour à toutes et à tous!

On avance, on avance, chantait " Alain Souchon ", le temps tourne inéxorablement sans que l'on puisse l'arrêter , début 1900, la montre de poche était encore la plus répandue. Dès 1910, les premières montres-bracelets faisaient leur apparition, pour petit à petit s'imposer comme montre de référence au porter.

Les modes se sont succédées faisant place aux formes rondes, rectangulaires, carrées, ovales, octogonales etc, les cadrans se sont succédés tantôt classiques, tantôt colorés, parfois ludiques. Les tailles des montres-bracelets dans un premier temps plutôt contenues sont devenues au file du temps de plus en plus imposantes. Le quartz est apparu, bousculant plus de quatre siècles de tradition, la montre mécanique est restée...

Des complications de plus en plus audacieuses ont fait leur apparition, mais toujours plus coûteuses, la montre n'a et ne cesse d'évoluer.

Provenance dans la photo




Ma mienne, ancienne, rétro...



Crédit Photo: panéresti.com





D'après vous que penseraient nos anciens s'ils revenaient en voyant les montres de notre production moderne

Salut,
si les anciens revenaient ils seraient émerveillés par les montres modernes et mettraient leurs vieilles montres au rancart

Thomas a écrit:Salut,
si les anciens revenaient ils seraient émerveillés par les montres modernes et mettraient leurs vieilles montres au rancart

ça c'est pas sûr du tout

Un post digne d’un sujet de bac en philo !

Alors a mon avis on aurait deux catégories de réactions :

Les optimistes progressistes : Parmi nos anciens, certains étaient novateurs, expérimentateurs. Et heureusement pour nous, car ce sont eux qui ont permis les avancées techniques que nous connaissons, le monde moderne tel qu’il est… Quelque chose me dit que ces anciens là, aimeraient beaucoup la technicité, la technologie mise en œuvre dans les montres modernes… Les techniques d’usinages numériques, La CAO, certain que ce genre de choses leur plairait beaucoup !
Mieux il est probable que leur œil neuf sur nos techniques modernes pourrait apporter d’autres innovations et améliorations ! L’intelligence n’a pas d’âge, les gens d’il y a deux siècles n’étaient pas moins intelligent que nous, plus malin même à mon avis car confronté à une technologie plus rudimentaire…

Les réactionnaires pessimistes : De tout temps on a du dire : ’’c’était mieux avant’’… Moi-même j’ai le regret d’un certain passé qui j’en suis à peu près sur – d’un point de vue rationnel – n’était pas meilleur que le présent… Le problème c’est que l’Homme n’est pas une créature rationnelle ! Enfin, il doit bien y avoir une part de rationnel en nous, mais il y a aussi une part d’émotionnel et même d’irrationnel… Donc il y a toujours des gens pour qui finalement le progrès n’est pas un bien et certains de nos anciens, malgré le flamboiement des nouvelles technologies, n’y verraient que leur défauts : Ils regretteraient cette dépersonnalisation, cette surper production, cette automatisation qui touche désormais presque toutes les grandes marques…Ils regreteraient le coté artisannal d'antant.

En définitive, aimer les montres de façon équilibré –a mon avis – c’est aimer les anciennes pour leur histoire, leurs légendes, leur caractère unique ET c’est aimer les modernes pour leur performances, leur technicité, leur robustesse…

Si enfin un prof de philo lit ma réponse, il l’a trouvera peut être hors sujet et mauvaise , mais ce n’est pas grave, je sais que je ne suis pas bon dans ce domaine !

bin, je pense que nos ancien feraient la distinction entre les montres disons de tradition horlogère comme on dit ( les mécaniques de bonne facture et celles de haute horlogerie rendant compte d'avancées ou de recherches) et celles qui ne font que donner l'heure au prix le plus serré et de mauvaise qualité. Mais je pense qu'ils seraient (les anciens, mais moderne en même temps) assez secoués par le quartz et considéreraient néanmoins cette technologie comme une vraie avancée... L'éternel débat entre ancien et moderne; frontière floue mouvante mainte fois revue, qui n'est pas forcément là ou on l'attend.